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Ludovic Pajot du Rassemblement National s’empare de la mairie à Bruay-la-Buissière

News. Retour sur cette soirée électorale

Ludovic Pajot du Rassemblement National s’empare de la mairie à Bruay-la-Buissière
© Géraud Lefebvre

Ludovic Pajot devient ce dimanche 28 juin le nouveau maire de Bruay-la-Buissière. Il a obtenu 51,9% des suffrages ( 3 400 voix) et devance Bernard Cailliau et ses 48,1% ( 3 140 voix). La participation a été faible, 43,57% ce dimanche contre 40,89% le 15 mars. Ludovic Pajot a été accueilli en héros vers 20h15, il s'était annoncé vainqueur avant l'annonce des résultats. Ce dernier était accompagné du maire d'Hénin-Beaumont Steeve Briois et de Bruno Bilde, député de la 12e circonscription du Pas-de-Calais. Ceux qui ont voté pour le candidat du RN étaient proche de la barrière de la Chapelle Sainte-Barbe où ils ont fait de nombreux selfies avec le candidat. « Enfin, nous avons gagné, l'alternance est arrivée », « Ludovic Pajot a fait une belle campagne c'est mérité », « Bruay mérite de devenir comme Hénin-Beaumont » pouvait-on entendre ça et là. A contrario des partisans de Bernard Cailliau, plus en retrait sur la place, estimant qu'il s'agit « d'un scénario catastrophe » et d' une « perte à venir pour la culture ».

Bernard Caillau est arrivé vers 20h30. Olivier Switaj, l'ancien maire battu, avait appelé à voter pour Bernard Cailliau le soir du premier tour, mais la réserve de voix n'a pas suffi. La liste de Ludovic Pajot obtient 27 sièges municipaux et celle de Bernard Cailliau 8 sièges. « Merci aux Bruaysiens de nous faire confiance et de donner un nouvel élan à Bruay-la-Buissière qui n’a jamais connu d’alternance. Dès demain, nous serons au travail pour renouveler la ville qui en a besoin. Les sondages me donnaient perdant et à nouveau nous les avons fait mentir, c’était déjà le cas pour le premier tour », a réagi Ludovic Pajot.

La déception de Bernard Cailliau

« Je ne serai pas la relève de demain, on va devoir se réorganiser avec mon équipe », se désole Bernard Cailliau. « Nous avons 43% de votants aujourd’hui et quand on sait que le Rassemblement National avait la possibilité de prendre l’institution (…). L’abstention a été très forte mais j’ai fait une campagne propre, je n’ai insulté personne. J’ai juste démontré que je ne partageais pas les mêmes valeurs que le Rassemblement National mais le combat continue. » Interrogée sur le fait que la division des 2 candidats de gauche a pu provoquer l’ascension du Rassemblement National, Bernard Cailliau répond que « le premier tour était une défense de valeurs et le second un rassemblement des valeurs. Ce qui n’était pas mon cas avec le candidat du Rassemblement National. En Septembre, on a vu que ça allait se jouer entre Ludovic Pajot et moi-même. Malheureusement, quand j’ai dit qu’il ne fallait pas jouer avec l’apprenti sorcier, le message n’a pas été entendu. »


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