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Léa Paci : « Pouvoir descendre dans le public est hyper fort ! »

People. La chanteuse sera sur la scène du Katy Folies de Lens le 27 avril prochain pour le Horizon VIP Live 4e du nom !

Léa Paci : « Pouvoir descendre dans le public est hyper fort ! »

Après votre single « Pour aller où », vous sortez votre 2e titre « Adolescente pirate », quel a été votre parcours pour en arriver là ?
C’est une super belle histoire qui me tient à cœur et que j’ai plaisir à raconter. Je faisais des reprises avec ma guitare que je postais sur YouTube et, un jour, un producteur et un auteur m’ont contactée. J’ai commencé à travailler avec eux et ça a duré pendant 2 ans. Je voulais poursuivre mes études à coté et passer mon examen. En septembre 2016, on a signé le projet chez Elektra et ensuite tout est allé très vite.

Parlez-nous des 2 premiers extraits de l’album ? 
« Pour aller où » est un titre qui raconte ce que j’ai vécu au moment où je suis passée à l’âge adulte. Je me suis alors dit que mes actes de l’époque allaient avoir un impact sur ma vie dans 10-20 ans. J’étais perdue dans le choix à faire entre mes études et la musique… et c’était bienvenu comme premier single. « Adolescente pirate » représente aussi un titre fort pour moi parce qu’il s’agit du premier morceau que j’ai enregistré en studio il y a plus de 2 ans et que je n’ai jamais retouché. Les voix sont les premières que j’ai faites et aucun arrangement n’a été modifié. Ce morceau incarne bien la jeune fille que j’étais quand je me suis lancée dans ce projet.

« L’album est en fin de préparation »

2 ans après le début de l’enregistrement votre interprétation a-t-elle évolué ? 
Oui, il y a eu une évolution dans l’interprétation parce que j’ai grandi tout simplement. Entre 18 et 20 ans, il y a beaucoup de choses qui se passent dans la vie d’une jeune femme : le bac, les études supérieures, les premières histoires d’amour… Il est donc vrai qu’aujourd’hui j’interprète mes titres avec plus de maturité et peut-être plus de nostalgie. Mais je suis rassurée parce que je ne me suis pas lassée de ces morceaux. Ca veut dire qu’ils ont été écrits sur des choses fondées.

Qu’en est-il de l’album ?
L’album est en fin de préparation mais je n’ai pas envie d’y mettre un point final. Je souhaite pouvoir ajouter ce qui se passe dans ma vie, je suis en constante création. Au final, il faudra garder le meilleur et ce qui me touche le plus. Il n’y aura pas de titre en anglais. Je ne suis pas contre, mais je voulais jouer avec les nuances que la langue française offre et avec lesquelles on peut dire tant de choses. Au niveau des influences, nous alternons entre variété et électro. Il y a donc de tout. Ca reflète tous les styles de musique que j’écoute. Il y a un côté un peu France Gall, des sonorités des années 80 et cet album va toucher autant les enfants et adolescents pour les mélodies que les adultes avec les textes profonds. L’album sortira aux beaux jours entre l’été et l’automne.

« Sans le public et les médias, nous ne serions rien »

La concrétisation réside-t-elle ensuite dans la scène et notamment les concerts intimistes
C’est très impressionnant. En plus, je suis quelqu’un de stressée. Pourtant, j’ai fait 11 ans de théâtre. Aller sur scène avec ses morceaux, c’est angoissant et encore plus en petit comité. On peut regarder le public dans les yeux, voir ce qu’il ressent… contrairement aux grosses scènes. Il se passe quelque chose de fort. Le fait de pouvoir descendre dans le public est hyper fort !

Quelle relation entretenez-vous avec le public que vous rencontrez en showcase ou en plateau radio ? 
Moi j’ai envie de partager. L’aboutissement reste la scène. Sans le public et les médias, nous ne serions rien. J’ai donc une immense reconnaissance. Je m’implique dans tous les moments de rencontres pour aller parler au public, prendre une photo. C’est un minimum pour les remercier. 

« Le public du Nord est un public formidable »

Votre alliée est votre guitare. Vous en jouez et elle vous accompagne sur scène ? 
Je me suis parfois sentie très déstabilisée sur certains plateaux où je chantais sans guitare. Pour mes premières scènes, ma guitare incarnait un peu mon pare-feu. J’avais l’impression que ça me protégeait de tout et que les gens allaient écouter ma guitare et pas ma voix. Ce qui est totalement faux. Mais avec ma guitare je suis protégée, elle est à moi, je la connais. C’est un peu comme si j’étais à la maison. J’aime bien me sentir dans ma chambre quand je suis sur scène parce que c’est dans ma chambre que tout a commencé.

Connaissez-vous le public du Nord et du Pas-de-Calais ? 
Je suis déjà venue à Lille pour un très gros plateau. Je suis très pressée de revenir parce que c’était un moment hyper intense. C’est un public formidable. Il y a eu un engouement et des échanges avec des gens heureux d’être là, qui ont le sourire, qui chantent et viennent vous voir après. C’est le meilleur retour qu’on puisse avoir en tant qu’artistes. Au-delà de venir défendre un projet , je viens l’offrir au public et ça me fait plaisir car les gens le reçoivent bien. Ca me touche.

Propos recueillis par Kahina Kanoun

Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le 4e Horizon VIP Live en cliquant ici. 

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