Les élus de la ville d’Arras ont dressé le bilan du développement commercial de l'année 2016. 50 boutiques ont ouvert leurs portes alors qu’une quinzaine ont plié bagage dans le même temps. Pour réussir ce tour de force, une étude sur l’armature commerciale d’Arras a été réalisée par Bérénice, une agence indépendante spécialisée en urbanisme commercial. Elle a permis de démontrer « qu’un faible taux de vacances des appartements, une offre commerciale qualitative et diversifiée ainsi qu'une ville touristique étaient les 3 facteurs indispensables pour faire d’Arras la destination commerciale privilégiée entre la métropole lilloise et la capitale, » rapporte Antoine Cornuel, le responsable de la stratégie commerciale à la Ville d’Arras.
Un objectif réalisable ?
A priori, Arras semble bien partie pour atteindre son objectif : le taux de vacances est passé de 17 à 8,5% entre février et décembre 2016. L’activité touristique devrait connaître un essor considérable avec l’arrivée des 25 000 Canadiens, Australiens et Néo-Zélandais attendus pour les commémorations du centenaire de la bataille de Vimy. Enfin, 62% des commerces arrageois sont tenus par des indépendants, les 37% restants par des enseignes commerciales. « Plus de 26% des enseignes du grand centre-ville sont des magasins de prêt-à-porter et 22% des restaurants. Arras manque encore de boutiques de décorations et de services à la personne, » concède Antoine Cornuel.
Accompagner les porteurs de projets
Le responsable de la stratégie commerciale à la ville d’Arras rencontre les porteurs de projet. Il les conseille sur « la santé économique de la ville, la concurrence, l’emplacement des magasins… » L’étude réalisée par l’agence spécialisée en urbanisme commercial a déterminé les typologies de commerces. Pour illustrer son propos, Antoine Cornuel prend l’exemple de la restauration. « Arras est une ville touristique, ce qui favorise l’ouverture de restaurants. Je vais donc indiquer aux porteurs de projet l’emplacement idéal pour cette typologie de commerce ». Enfin, la municipalité dirige les futurs commerçants vers des acteurs économiques de la ville comme les agents immobiliers. Ces derniers « ont baissé leurs loyers afin de favoriser l’activité commerciale de la ville. »
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